L’automobile de demain, objet et service à haute valeur industrielle
Alors que la voiture reste le moyen de transport préféré des Français, la filière automobile doit s’adapter rapidement face à de nouveaux enjeux. La décarbonation des mobilités, le passage du thermique à l’électrique, la montée en puissance de l’hydrogène et des biocarburants sont autant de défis qui inscrivent de profondes mutations dans le parc automobile français.
À l’occasion d’un Club Innovation, l’Institut Choiseul a accueilli deux décideurs de choix pour évoquer les nouveaux enjeux de l’industrie automobile : Marc Mortureux, directeur général de PFA – La Plateforme automobile et Yann Vincent, directeur général d’Automotive Cells Compagny.
Pour Marc Mortureux et Yann Vincent, ces transformations sont autant d’opportunités d’innover et de contribuer à la réindustrialisation de la France.
La palette automobile française s’est toujours distingué pour diversifier et produire plus, de part sa position N°1 de constructeurs d’automobiles thermiques en Europe. Elle se doit cependant de faire face aux effets du réchauffement climatique et de se renouveler pour répondre à des défis environnementaux de plus en plus préoccupants. C’est pourquoi les fournisseurs et industriels redoublent d’efforts pour répondre au besoin de la connectivité, mais aussi de l’électrique, de l’hydrogène et nouveaux moyens de consommation décarbonés.
La France a un atout : avoir de l’électricité décarbonée.
Marc Mortureux, Directeur général de PFA – La Plateforme automobile.
La collaboration européenne présente un cadre propice à faire évoluer le courant de l’innovation automobile. De manière concrète, l’électricité décarbonée, le biocarburant, le développement des infrastructures de recharges et du marché de l’occasion, mais aussi des politiques de verdissement des véhicules d’entreprises entraînent le marché vers des modèles plus durables.
Crédit photo : Bogdan-Mihai Dragøt