État des lieux de la SporTech française et des enjeux à horizon 2024
Le 5 octobre 2022, une partie des représentants de la SporTech s’est réunie devant Aurélie Dyèvre, Directrice générale adjointe de MyCoach Sport et Co-présidente du collectif SporTech France, qui a présenté à l’occasion d’un Club Choiseul Sport & Business l’état de l’écosystème en France.
Un marché du sport en pleine mutation
Collectif créé il y a trois ans de cela, la SporTech se porte en tant qu’entité de rayonnement pour les start-up du sport. En pratique, selon Aurélie Dyèvre, ce milieu représenterait 555 milliards d’euros et un réel vivier de consommateurs. Néanmoins, encore trop peu de start-up dédiées au sport font partie de l’aventure : 95 font partie du collectif contre un peu plus de 200 start-up dans ce secteur au total en France.
Avec les évolutions technologiques et celles des nouveaux usages, il est nécessaire de repenser les objectifs de la SporTech : co-voiturage pour se rendre aux évènements sportifs, encourager les salariés à faire une activité physique…
Paris 2024, un enjeu de taille dans le monde de la SporTech
Une étude menée par le cabinet Roland Berger révèle que ce secteur a généré plus de 280 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2021. Avec l’approche des Jeux Olympiques de 2024, la SporTech a besoin d’être soutenue par les acteurs institutionnels et privés pour se déployer, à l’heure où un Français sur deux fait du sport. L’enjeu va notamment être d’aider les sportifs français à se préparer à cette compétition avec les nouvelles technologies apportées par les start-ups françaises telle que l’analyse data et vidéo.
Les startups du sport ont un bel avenir devant elle, à condition que les investissements se démocratisent pour soutenir la SporTech.
Merci encore à Aurélie Dyèvre pour son intervention passionnante.