Vers un nouveau regard sur la maladie d’Alzheimer

Vers un nouveau regard sur la maladie d’Alzheimer

L’Institut Choiseul a réuni experts, professionnels de santé et acteurs engagés lors de son Club Choiseul Santé, vendredi dernier ! L’occasion de présenter son dernier Briefing, réalisé à l’appui des travaux du Collectif Agir pour Alzheimer.

L’objectif ? Offrir non seulement un éclairage sur les causes de cette maladie et son impact, mais aussi proposer dix propositions précises et rapidement mobilisables, selon deux volets distincts : sensibiliser et prendre conscience des symptômes de la maladie au plus tôt, optimiser le parcours de soins et encourager la recherche.

Pour revenir sur cette nouvelle publication, ainsi que sur les enjeux liés au repérage précoce et à la prise en soin de de cette maladie neuro-évolutive, nous avons accueillis plusieurs praticiens et décideurs, dont plusieurs ont contribué à ce Briefing :

🔹Pr. Ceccaldi Mathieu, Chef du Service de Neurologie et de Neuropsychologie au CHU Timone à l’APHM (Assistance Publique – Hopitaux de Marseille), Coordonnateur Centre Mémoire Ressources Recherche PACA Ouest ;
🔹Dr. Gérald Kierzek, MD, PhD, MPH, Urgentiste et anesthésiste-réanimateur à l’AP-HP, Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, chroniqueur et éditorialiste médical Télématin, Directeur médical chez Doctissimo ;
🔹Stephanie Gérard – Nouël de Buzonnière, Directrice de la communication et des affaires publiques de Lilly France.

La maladie d’Alzheimer, distincte du processus naturel de vieillissement, résulte de la dégénérescence des neurones, parfois amorcée 15 à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes. En France, son impact socio-économique reste conséquent :

· 1,2 million de Français sont actuellement touchés par la maladie d’Alzheimer, un chiffre qui pourrait atteindre 2,2 millions d’ici 2050.
· 65 % des patients sont diagnostiqués trop tardivement, limitant les bénéfices d’une prise en charge précoce.
· 45 % des cas de déclin cognitif pourraient être évités ou retardés grâce à des actions sur des facteurs de risque modifiables comme l’hypertension, l’obésité ou la sédentarité.

Face à ce constat, il est urgent de changer le regard porté sur la maladie d’Alzheimer en levant la stigmatisation qui y est associée et en interpelant le grand public sur la nécessité d’anticiper la prise en soin et améliorer l’accompagnement et la recherche.

Une étude réalisée aux côtés du Collectif Agir pour Alzheimer et avec le soutien de Lilly France Nos remerciements vont également à Philippe Naty-Daufin pour sa modération !